L’Afrique se positionne de plus en plus comme un acteur incontournable dans l’industrie du jeu vidéo, attirant l’attention des géants du secteur comme Sony et Microsoft. Avec des studios innovants émergeant sur le continent, l’avenir du jeu vidéo africain semble prometteur. Cet article explore les réussites d’un pionnier de l’industrie, Kiro’o Games, et son nouveau jeu, Le Responsable Mboa.
Un marché en plein essor
Le marché du jeu vidéo en Afrique est en pleine expansion, bien qu’il soit encore balbutiant. Les opportunités croissantes attirent de plus en plus d’investissements et d’attention de la part des grands noms de l’industrie. Les studios africains, bien que nombreux, commencent à réaliser des succès notables, propulsant ainsi le continent vers une reconnaissance mondiale.
Kiro’o Games : un pionnier de l’industrie
Fondé par Olivier Madiba, Kiro’o Games est devenu un symbole de l’innovation vidéoludique en Afrique. Le studio a su créer des jeux qui résonnent avec les réalités africaines tout en étant divertissants. Son dernier projet, Le Responsable Mboa, propose aux joueurs d’incarner un fonctionnaire dans la république fictive du Mboa. Ils devront naviguer à travers des choix éthiques entre la gestion de l’argent public et la corruption, tout en offrant une expérience humoristique.
Le Responsable Mboa : un réflexe des réalités africaines
Ce jeu mobile, dont une version préliminaire est disponible sur le Play Store, vise à susciter des réflexions sur la corruption et la gestion des ressources publiques en Afrique. Le fondateur Olivier Madiba souligne que le jeu s’inspire des préoccupations quotidiennes des Africains, évoquées sur les réseaux sociaux. Avec une promesse de divertissement et des situations comiques, le studio espère toucher un large public et apporter un éclairage sur des thèmes sociaux importants.
Des succès déjà acquis
Kiro’o Games n’est pas étranger au succès. Son jeu phare, Aurion, a été acclamé depuis sa sortie en 2016 sur PC et a récemment été lancé sur Xbox, marquant une première pour un studio d’Afrique noire. Cela témoigne de l’intérêt croissant des acteurs mondiaux pour le potentiel du marché vidéoludique africain.
Source : lemonde.fr
